32 pages – Locus Solus – 2013 à 2015 – 7€90
illustration de Christophe Boncens
John Dœuf c’est à la fois le sens de l’observation de Sherlock Holmes, le sens de la déduction d’Hercule Poirot, la psychologie d’un Jules Maigret, l’idéalisme d’un Sam Spade ou d’un Philip Marlow… mais chez les animaux ! Oui, c’est un raton laveur ! Les enquêtes de John Dœuf tournent autour de la disparition des noisettes de l’écureuil (un sacré magot), du vol des plumes du coq (une sale affaire), du rapt d’une bande de chevrettes sans défense (le drame évité de peu).
Un vrai polar pour les petits
Dès quatre ans, l’enfant cherche les indices dans les images, écoute bien les interrogatoires des différents suspects avant que John Dœuf, comme dans tout bon Agatha Christie, ne réunisse tous les protagonistes de l’affaire pour délivrer la solution de l’énigme. Avec John Dœuf, le lecteur développe son sens de l’observation et de la déduction, découvre les codes du polar et amuse ses parents qui profitent des clins d’œil qui émaillent le récit que seuls les plus grands peuvent saisir.
J’ai bien regardé ce qu’il y avait à regarder !
J’ai bien écouté ce qu’il y avait à écouter, et je sais ce qui s’est passé ! C’est par cette célèbre formule que John Dœuf conclut toutes ses enquêtes. On croise aussi dans tous les épisodes Crête-Rouge le coq qui dirige la ferme et prévient John des crimes qui ont été commis parmi les animaux. Il fait un peu office de commissaire. La belle Ginette en pince pour John (et c’est réciproque), mais cette raton laveuse peut s’avérer être la femme fatale de l’histoire. Quant à Maître Goupil, véritable génie du mal et ennemi acharné de John Dœuf, il n’est pas toujours le coupable idéal que tout le monde voit en lui… La vérité est souvent là où on ne l’attend pas ! Mais chaque histoire présente aussi de nouveaux animaux, ceux de la ferme, de la forêt, de la nuit, de la plage…